Ouest France – 22 juillet 2016
Les habitants du quartier du Petit-Molac, à Arradon, viennent de voter pour le « zéro pesticide ». Depuis dix ans déjà, avec le paysagiste et l’élagueur, ils n’utilisaient plus ces produits.
Le Parc naturel régional du golfe du Morbihan a pris l’engagement du « zéro pesticide » pour les espaces verts publics. Dix communes du PNR ont déjà signé pour cette convention. Les habitants du quartier du Petit-Molac viennent, lors de leur dernière assemblée générale, de voter pour le niveau 1, soit pour le traitement des espaces collectifs, pour zéro pesticide.
Déjà dix ans
« Cela fait déjà dix ans que nous nous sommes engagés, ainsi que le paysagiste et l’élagueur, à n’employer aucun pesticide. Aujourd’hui c’est officiel, nous avons signé la Chartre zéro pesticide », explique Dominique Pirio, un membre des colotis. Au 1er janvier 2017, ce sera une interdiction pour tous les espaces communaux. En 2019, les propriétaires et les locataires devront aussi appliquer la règle.
« Ce sont deux hectares de terrains qui seront protégés dans le quartier du Petit-Molac. » Pelouses, prairies, espaces boisés et rivière « sans produit phytopharmaceutique, ni produit biocide antimoussse ne seront utilisés. Les engrais et les amendements naturels sont privilégiés et les herbes folles sont acceptées et régulées », selon le niveau 1 de la chartre.
Sensibiliser la population
Afin de sensibiliser la population, un engagement individuel est proposé à chaque particulier. « Nous allons nous réunir cet été et informer chaque propriétaire ou locataire, afin que chacun s’engage à gérer son espace dans le même esprit. Déjà, beaucoup s’y sont mis et nous espérons arriver à convaincre un maximum de personnes, afin de pouvoir signer le niveau 2 », explique Michel Mallard, le président de l’association. Pour cet engagement individuel, chacun devra jardiner sans pesticide, utiliser des engrais naturels et son compost, accepter les herbes folles… Favoriser les plantes locales et adaptées au jardin et enfin attirer les auxiliaires de jardins, tels les coccinelles, crapauds, mésanges et hérissons.
En attendant, et afin que chacun soit au courant, des petits panneaux sont installés à chaque entrée du lotissement, pour sensibiliser et informer le maximum de personnes.
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